William G. Babson, problémiste échiquéen reconnu par
ses pairs est né le 20 février 1955 à Londres par une belle matinée pluvieuse
comme seule la généreuse Albion sait en produire. Il est le troisième enfant
d’une famille qui en compte huit (cinq filles et trois garçons), chiffre qui a
donné lieu autrefois à un article élogieux de deux pages illustrées dans un
magazine de presse avec mention spéciale dans la gazette du dimanche. Babson
réside à Lille depuis le mois de mai 1979. Il est à noter que notre homme est
parfaitement bilingue et qu’il travaille depuis une dizaine d’années pour une
compagnie de transport routier qui assure les liaisons entre la France et la
Grande-Bretagne. Il n’est pas marié et n’a pas d’enfants.
William G. Babson a appris les échecs avec son
grand-père maternel qui l’emmenait une fois par semaine au club. C’est un
joueur qui aime prendre son temps et qui réfléchit beaucoup avant de jouer son
coup. Très tôt, il a compris toutefois qu’il préférait analyser les parties
plutôt que jouer, même s’il n’a jamais rechigné à disputer des matches avec des
proches les gagnant avec succès. À une période, on a dit de lui qu’il remportait
régulièrement des tournois à travers la France mais nous n’avons pas les moyens
de vérifier ce genre d’informations. Nous savons néanmoins que son nom apparaissait
à maintes reprises dans les listes confidentielles qui circulaient à l’époque
sous le manteau.
Par la suite, s’étant retiré quelque peu du monde de
la compétition, Babson a publié de nombreux problèmes d’échecs dans des
périodiques outre-Manche (Le courrier de
Salisbury, The Cuff of Westminster), des revues (Le petit pas du pion de Calais, La Dame noire des Flandres) et
signé une vingtaine d’articles dans des journaux spécialisés français à la fin
des années quatre-vingt sous un pseudonyme suffisamment farfelu pour être
mentionné ici : Isolu de Sandal
Bournoi.
Aussi étrange cela puisse paraître, au vu de sa
lenteur d’exécution calculée aux échecs, William G. Babson est l’inventeur
d’une cadence de BLITZ qui porte son nom : The Babson Supreme Bullet. Cette cadence de 7 secondes + 3 secondes
par coup n’a malheureusement pas encore trouvé ses lettres de noblesse parmi les
clubs. « Trop expéditif pour être pris au sérieux » selon des
passionnés du jeu rapide. By Anthony Philippont du Cercle d'Echecs de Beugnâtre (62).
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