AVANT-PROPOS

Au commencement était le jeu ! Jeu d’échecs, jeux d’écriture ? Les « ponts » entre les deux sont assez nombreux aujourd’hui pour peu que l’on se penche sur des ressources presque infinies. On ne vient pas aux échecs par hasard, il en est de même de l’écriture… Vous avez des idées, des récits, des textes qui traitent de l’échiquier de la vie ? Soumettez-les et nous nous ferons un plaisir de les publier en laboratoire…

jeudi 5 juin 2014

ON VEUT DE LA BIO !


William G. Babson, problémiste échiquéen reconnu par ses pairs est né le 20 février 1955 à Londres par une belle matinée pluvieuse comme seule la généreuse Albion sait en produire. Il est le troisième enfant d’une famille qui en compte huit (cinq filles et trois garçons), chiffre qui a donné lieu autrefois à un article élogieux de deux pages illustrées dans un magazine de presse avec mention spéciale dans la gazette du dimanche. Babson réside à Lille depuis le mois de mai 1979. Il est à noter que notre homme est parfaitement bilingue et qu’il travaille depuis une dizaine d’années pour une compagnie de transport routier qui assure les liaisons entre la France et la Grande-Bretagne. Il n’est pas marié et n’a pas d’enfants.

William G. Babson a appris les échecs avec son grand-père maternel qui l’emmenait une fois par semaine au club. C’est un joueur qui aime prendre son temps et qui réfléchit beaucoup avant de jouer son coup. Très tôt, il a compris toutefois qu’il préférait analyser les parties plutôt que jouer, même s’il n’a jamais rechigné à disputer des matches avec des proches les gagnant avec succès. À une période, on a dit de lui qu’il remportait régulièrement des tournois à travers la France mais nous n’avons pas les moyens de vérifier ce genre d’informations. Nous savons néanmoins que son nom apparaissait à maintes reprises dans les listes confidentielles qui circulaient à l’époque sous le manteau.

Par la suite, s’étant retiré quelque peu du monde de la compétition, Babson a publié de nombreux problèmes d’échecs dans des périodiques outre-Manche (Le courrier de Salisbury, The Cuff of Westminster), des revues (Le petit pas du pion de Calais, La Dame noire des Flandres) et signé une vingtaine d’articles dans des journaux spécialisés français à la fin des années quatre-vingt sous un pseudonyme suffisamment farfelu pour être mentionné ici : Isolu de Sandal Bournoi

Aussi étrange cela puisse paraître, au vu de sa lenteur d’exécution calculée aux échecs, William G. Babson est l’inventeur d’une cadence de BLITZ qui porte son nom : The Babson Supreme Bullet. Cette cadence de 7 secondes + 3 secondes par coup n’a malheureusement pas encore trouvé ses lettres de noblesse parmi les clubs. « Trop expéditif pour être pris au sérieux » selon des passionnés du jeu rapide. By Anthony Philippont du Cercle d'Echecs de Beugnâtre (62).

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